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Alias : Vakua
Âge : 23 ans
Emploi | Grade : Prostitué & à la solde des Krey
Classe sociale : PAUVRE
Habitation : Southbank
Messages : 103
Date d'inscription : 09/07/2024
Niveau : III
XP : 72
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Ploc ploc
☽ • ☾
J’étais rentré tard, y’avait plus de courant dans la baraque comme dans la moitié du quartier, une putain de tempête avait grillé des trucs et avait foutu le chaos dans la ville. Là encore, on était pas la priorité. Y’avait plus important à faire que remettre la lumière dans les pires quartiers de la ville. Me trainant sur le canapé du salon, je m’y étais éclaté, cherchant à dormir avant qu’un bruit m’arrache à mon sommeil. Un putain de ploc, récurrent. Ploc, ploc, ploc. Incessant, angoissant limite, tant il me donnait l’impression de résonner dans toute cette putain de pièce. Me levant alors, j’avais commencé à faire le tour de tous les robinets, les vérifiant avant de comprendre que ça venait pas de là. Y’avait rien qui coulait.
Revenant dans le canapé, j’avais fini par m’allonger, à nouveau, jusqu’à ce ploc, encore ce putain de ploc. J’allais devenir dingue, ça me rendait dingue.
Collant ma tête entre deux coussins, j’avais alors cherché à étouffer le bruit avant qu’un hurlement ne me fasse sursauter. Un hurlement de désespoir. Encore une pute morte, j’en étais sûr, j’avais même pas envie d’aller voir, je voulais juste dormir. Je voulais juste… J’étais crevé. J’étais juste putain de crevé.
Ploc… Ploc…
La fatigue et l’épuisement me rendaient lourd, mais il y avait une odeur, une odeur de sang.
Ploc… Ploc…
Me levant à nouveau, nauséeux, j’avais titubé, avançant vers la salle de bain. Mais j’avais pas pu ouvrir cette porte. Il y avait eu un autre hurlement, de désespoir. Des pleures, des gémissements et un instant je crus reconnaitre ma sœur. Secouant la tête, j’avais ouvert la salle de bain, mais rien. Jamais rien.
Alors j’étais retourné me coucher, j’avais fermé les yeux, cherchant le sommeil avant qu’encore une fois, ce putain de ploc me réveille. La nuit semblait éternelle comme mes aller-retour. Pourtant mon corps en avait besoin, désespérément besoin. La fatigue me faisait presque mal, mais peut-être moins que ce ploc, que ces hurlements. Mais toujours rien, il n’y avait toujours rien. J’arrivais pas à trouver, je tournais en rond, me levant, pour me recoucher, minutes après minutes.
Ploc, ploc.
L’appartement ne m’avait jamais semblé aussi sombre, aussi froid alors que je sentais mes doigts à présent raides. Une femme avait à nouveau hurlé, l’odeur était revenue plus forte encore et… Ploc… Chaque mouvement semblait à présent plus pénible que le précédent. Chaque respiration aussi. J’étais putain d’épuisé, l’air avait même un goût de sang. Et ce froid… Retrouvant le canapé, j’avais essayé de me réchauffer, j’avais essayé de lutter… Mais ploc… Encore ploc… Toujours ploc… Quoi que je fasse, quelque chose coulait quelque part, quelque chose n’avait de cesse de se répondre. Ploc… Ploc… J’agonisais dans ma fatigue, respirer était de plus en plus difficile, mes épaules me tirant, la pièce commençant à tourner… Mais ploc, encore un ploc… Toujours un ploc… J’allais finir fou si ça continuait, j’allais finir par vriller. Mais je ne trouvais pas et elle… Elle hurlait. Pourquoi quelqu’un continuait à vider ses poumons, c’était pas possible de la fermer ? Quoi qui soit mort, c’était visiblement définitif et réveiller le quartier n’y changerait pas.
Ploc, ploc.
J’avais aussi envie de hurler, envie retourner l’appartement et… Ploc. Ploc.
Comment ça pouvait continuer, pourquoi j’étais le seul à être réveillé. Pourquoi Aaron ou Sarah n’arrivaient pas à bouger leurs culs pour m’aider ?! Pourquoi ils n’entendaient pas cette pétasse s’étouffer dans son désespoir ?! Ploc, ploc… Me levant à nouveau, j’avais manqué de finir au sol, j’avais l’impression d’être au bord de la mort, j’avais l’impression que ma fatigue allait m’abattre. Ploc… Ploc… Et pourquoi personne ne bougeait ?!
Ouvrant la porte de la chambre, j’avais fait face à un lit vide. Pourquoi personne était là et… Pourquoi ce n’était pas notre lit ? Ploc… Ploc… Je reconnaissais ce lit, mais… Ploc, ploc… J’étais à l’hôtel… Alors qu’il y a une seconde, j’étais… Ploc… Ploc… Tournant la tête vers la porte de la salle de bain, j’avais avancé, lourdement. Ploc… Ploc… Je venais de marcher dans quelque chose de poisseux, de sombre. Quelque chose qui coulait sous la porte. Ploc… Ploc… Ouvrant la porte, j’avais eu un mouvement de recul avant qu’un haut de cœur ne me fasse me courber pour… Je n’avais rien à vomir… J’avais… Ploc… Ploc…
Ploc… Ploc…
Ploc… Ploc…
Ploc… Ploc…
Relevant les yeux, j’avais avancé, fébrilement, mes pas de plus en plus trainants, filant sur le sol. Tout était… Poisseux… Collant… Ma vision se brouillait et… Elle hurlait, elle hurlait encore et… Ploc… Ploc… Tendant la main, j’avais fini par frôler ce corps tiédi, j’avais fini par toucher le… Ploc… Ploc… Tout me revenait. L’espace d’un instant, tout était revenu. Je connaissais cette chambre, cet hôtel, car j’y avais été. Car j’avais suivi une femme un peu trop prompte à vouloir me payer. Je connaissais les lieux car je m’y trouvais il y a à peine quelques heures. Ploc… Ploc… J’avais à peine senti la lame rentrer dans mon corps. L’instant d’avant je m’essoufflais contre sa peau et la seconde d’après… La douleur était arrivée bien plus tard, me paralysant presque aussitôt avant de tomber sur le côté, avant de me faire trainer dans la salle de bain pour m’y faire suspendre par les bras au pommeau. Et puis il y avait eu cette sensation. La brulure déchirante de ses doigts à présent mécanique se glissant dans mes orbites pour en arracher mes globes.
J’avais cessé de voir, j’avais cessé de comprendre réellement.
Ploc, ploc.
J’avais simplement ressenti les coupures, les découpes avant qu’elles ne deviennent vaporeuses. Avant qu’elles ne m’éteignent pour ne me laisser que dans un état de semi-conscience, dans un état second, en pleine divagation… Ploc… Ploc… Mon propre sang avait poussé ma folie à accepter la réalité. Mais ces hurlements ? Sarah ? Pourtant, je ne pouvais plus la voir, je pouvais simplement sentir la lourdeur de la mort. Je pouvais simplement sentir le froid de l’agonie me faucher. Je ne savais plus, je ne savais pas. Je ressentais simplement la mort et…
Une sueur froide… Me redressant d’un coup, j’avais été aveuglé par le soleil me frappant en plein visage… Et… Je voyais… J’avais chaud et… Putain… Un cauchemar, juste un putain de cauchemar… Soupirant de soulagement, je m’étais laissé retomber dans le canapé, respirant à plein poumons. Un putain de…
Ploc… Ploc…
Revenant dans le canapé, j’avais fini par m’allonger, à nouveau, jusqu’à ce ploc, encore ce putain de ploc. J’allais devenir dingue, ça me rendait dingue.
Collant ma tête entre deux coussins, j’avais alors cherché à étouffer le bruit avant qu’un hurlement ne me fasse sursauter. Un hurlement de désespoir. Encore une pute morte, j’en étais sûr, j’avais même pas envie d’aller voir, je voulais juste dormir. Je voulais juste… J’étais crevé. J’étais juste putain de crevé.
Ploc… Ploc…
La fatigue et l’épuisement me rendaient lourd, mais il y avait une odeur, une odeur de sang.
Ploc… Ploc…
Me levant à nouveau, nauséeux, j’avais titubé, avançant vers la salle de bain. Mais j’avais pas pu ouvrir cette porte. Il y avait eu un autre hurlement, de désespoir. Des pleures, des gémissements et un instant je crus reconnaitre ma sœur. Secouant la tête, j’avais ouvert la salle de bain, mais rien. Jamais rien.
Alors j’étais retourné me coucher, j’avais fermé les yeux, cherchant le sommeil avant qu’encore une fois, ce putain de ploc me réveille. La nuit semblait éternelle comme mes aller-retour. Pourtant mon corps en avait besoin, désespérément besoin. La fatigue me faisait presque mal, mais peut-être moins que ce ploc, que ces hurlements. Mais toujours rien, il n’y avait toujours rien. J’arrivais pas à trouver, je tournais en rond, me levant, pour me recoucher, minutes après minutes.
Ploc, ploc.
L’appartement ne m’avait jamais semblé aussi sombre, aussi froid alors que je sentais mes doigts à présent raides. Une femme avait à nouveau hurlé, l’odeur était revenue plus forte encore et… Ploc… Chaque mouvement semblait à présent plus pénible que le précédent. Chaque respiration aussi. J’étais putain d’épuisé, l’air avait même un goût de sang. Et ce froid… Retrouvant le canapé, j’avais essayé de me réchauffer, j’avais essayé de lutter… Mais ploc… Encore ploc… Toujours ploc… Quoi que je fasse, quelque chose coulait quelque part, quelque chose n’avait de cesse de se répondre. Ploc… Ploc… J’agonisais dans ma fatigue, respirer était de plus en plus difficile, mes épaules me tirant, la pièce commençant à tourner… Mais ploc, encore un ploc… Toujours un ploc… J’allais finir fou si ça continuait, j’allais finir par vriller. Mais je ne trouvais pas et elle… Elle hurlait. Pourquoi quelqu’un continuait à vider ses poumons, c’était pas possible de la fermer ? Quoi qui soit mort, c’était visiblement définitif et réveiller le quartier n’y changerait pas.
Ploc, ploc.
J’avais aussi envie de hurler, envie retourner l’appartement et… Ploc. Ploc.
Comment ça pouvait continuer, pourquoi j’étais le seul à être réveillé. Pourquoi Aaron ou Sarah n’arrivaient pas à bouger leurs culs pour m’aider ?! Pourquoi ils n’entendaient pas cette pétasse s’étouffer dans son désespoir ?! Ploc, ploc… Me levant à nouveau, j’avais manqué de finir au sol, j’avais l’impression d’être au bord de la mort, j’avais l’impression que ma fatigue allait m’abattre. Ploc… Ploc… Et pourquoi personne ne bougeait ?!
Ouvrant la porte de la chambre, j’avais fait face à un lit vide. Pourquoi personne était là et… Pourquoi ce n’était pas notre lit ? Ploc… Ploc… Je reconnaissais ce lit, mais… Ploc, ploc… J’étais à l’hôtel… Alors qu’il y a une seconde, j’étais… Ploc… Ploc… Tournant la tête vers la porte de la salle de bain, j’avais avancé, lourdement. Ploc… Ploc… Je venais de marcher dans quelque chose de poisseux, de sombre. Quelque chose qui coulait sous la porte. Ploc… Ploc… Ouvrant la porte, j’avais eu un mouvement de recul avant qu’un haut de cœur ne me fasse me courber pour… Je n’avais rien à vomir… J’avais… Ploc… Ploc…
Ploc… Ploc…
Ploc… Ploc…
Ploc… Ploc…
Relevant les yeux, j’avais avancé, fébrilement, mes pas de plus en plus trainants, filant sur le sol. Tout était… Poisseux… Collant… Ma vision se brouillait et… Elle hurlait, elle hurlait encore et… Ploc… Ploc… Tendant la main, j’avais fini par frôler ce corps tiédi, j’avais fini par toucher le… Ploc… Ploc… Tout me revenait. L’espace d’un instant, tout était revenu. Je connaissais cette chambre, cet hôtel, car j’y avais été. Car j’avais suivi une femme un peu trop prompte à vouloir me payer. Je connaissais les lieux car je m’y trouvais il y a à peine quelques heures. Ploc… Ploc… J’avais à peine senti la lame rentrer dans mon corps. L’instant d’avant je m’essoufflais contre sa peau et la seconde d’après… La douleur était arrivée bien plus tard, me paralysant presque aussitôt avant de tomber sur le côté, avant de me faire trainer dans la salle de bain pour m’y faire suspendre par les bras au pommeau. Et puis il y avait eu cette sensation. La brulure déchirante de ses doigts à présent mécanique se glissant dans mes orbites pour en arracher mes globes.
J’avais cessé de voir, j’avais cessé de comprendre réellement.
Ploc, ploc.
J’avais simplement ressenti les coupures, les découpes avant qu’elles ne deviennent vaporeuses. Avant qu’elles ne m’éteignent pour ne me laisser que dans un état de semi-conscience, dans un état second, en pleine divagation… Ploc… Ploc… Mon propre sang avait poussé ma folie à accepter la réalité. Mais ces hurlements ? Sarah ? Pourtant, je ne pouvais plus la voir, je pouvais simplement sentir la lourdeur de la mort. Je pouvais simplement sentir le froid de l’agonie me faucher. Je ne savais plus, je ne savais pas. Je ressentais simplement la mort et…
Une sueur froide… Me redressant d’un coup, j’avais été aveuglé par le soleil me frappant en plein visage… Et… Je voyais… J’avais chaud et… Putain… Un cauchemar, juste un putain de cauchemar… Soupirant de soulagement, je m’étais laissé retomber dans le canapé, respirant à plein poumons. Un putain de…
Ploc… Ploc…
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