private folder
PEGI
statistical data
Âge : ~100 ans
Messages : 197
Date d'inscription : 31/12/2023
Niveau : ∞
XP : 0
# System Log Last Entry :
[section option="From Paris to Berlin"][rectangle][/rectangle]
Depuis le Rift et l’expansion de la NESU, Cloud City, Paris et Berlin sont devenus les trois [highlight]villes phares de l’Europe de l’Ouest[/highlight]. Si Cloud City se taille la part du lion avec une population trois fois plus importante, les deux autres ne sont pour autant pas en reste. A la pointe des [highlight]nouvelles technologies[/highlight], fortement influencées par la [highlight]présence des corporations[/highlight], les anciennes capitales européennes multiplient les liens commerciaux entre elles. La circulation est ininterrompue ou presque, l’avion étant le transport de prédilection. Pour autant, quitter l’une de ces villes, pour les habitants « lambda » reste un véritable luxe que peu de personnes peuvent se permettre.
[sousSection option="From Paris..."][float][/float]Malgré le Rift, Paris, longtemps connue comme la [highlight]ville-lumière[/highlight], n’a pas changé de nom. Elle a même gardé ce surnom qui lui colle à la peau, véritable phare dans la nuit pour une bonne partie de l’Europe post-Rift.
Principal point de repli des populations qui ont fuit le sud de l’Europe, la ville est devenue encore plus [highlight]cosmopolite[/highlight] qu’elle ne l’était au début du 20ème siècle. Mais cet accroissement de la population et ce melting-pot imposé a eu de lourdes conséquences pour la ville.
C’est ainsi que, alors que la NESU mettait en oeuvre le protocole White Wall, la ville de Paris a connu, dès les années 2080, de nombreuses émeutes qui se sont rapidement transformées en une véritable guerre civile. Le conflit a été particulièrement destructeur et a duré près de 20 ans, détruisant une grande partie des bâtiments historiques de la ville et modifiant grandement tout le paysage du nord du pays. C’est Bastien Delicourt, leader du mouvement anti-C français, qui a su mettre fin au conflit, alors qu’il prenait le poste de maire début 2100.
Paris, et plus largement le reste de l'état fédéré, ont alors connu plusieurs décennies gouvernées par un profond rejet des technologies trop invasives. Pour autant, les français n’ont pas manqué d’imagination, développant nombre de gadgets et de produits hyper avancés, le pays devenant l’avant-garde des [highlight]tablettes et smartphones dernier cri [/highlight]et gardant le lead dans le domaine, même aujourd’hui. C’est ainsi qu’Eurotech a développé de nombreuses usines dans la banlieue sud de Paris, encore particulièrement actives de nos jours. On dit même que la boutique parisienne d’Eurotech est le lieu de shopping favori de la famille royale anglaise.
[floatRight][/floatRight]Eurotech n’a pas été la seule corporation à y trouver son compte. Malgré le développement de la NESU et la fusion avec Militech, [highlight]Matratech[/highlight] a gardé un lien particulier avec l'état fédéré, de par ses propres origines françaises via Matraforce. C’est ainsi que, en plus des technologies dernier cri, Paris est devenue, depuis le début des années 2160, une véritable « vitrine » de la corporation et que le pays entier est particulièrement bien équipé en matière d’armurerie en tout genre.
Aujourd’hui, la ville de Paris est encore profondément marquée par les ravages de la [highlight]guerre civile[/highlight] et en porte les stigmates. La Tour Eiffel a été amputée de son 2ème et de son 3ème étage et un hologramme les remplace en attendant la fin de sa reconstruction. Le champ de mars n’était déjà plus qu’un souvenir en 2077 et l’arc de triomphe, en ruines, a fini par être rasé pour laisser place à un mémorial en hommage aux nombreux netrunners qui se sont sacrifiés en 2077. Malgré des décennies d’une pollution extrême, grâce à astucieux système de barrages et de drainage, la [highlight]Seine[/highlight] a été renflouée et purifiée, la rendant presque potable.
Toute la ville est, grâce à la politique du maire actuel de Paris, Anna Benachour, en reconstruction depuis une dizaine d’années. La ville mise sur un [highlight]retour aux sources[/highlight] et se reconstruit « à l’ancienne », avec un appui financier conséquent de Matratech. Ca prend du temps et le budget est pharamineux, mais le projet attire des populations particulièrement aisées.
[/sousSection]
[sousSection option="To Berlin"][float][/float]Jusqu’aux ravages du Rift, Berlin était devenu la ville référence dans le monde entier en matière d’[highlight]écologie[/highlight]. Energie verte, recyclage, elle misait tout sur le développement durable et luttait efficacement contre le réchauffement climatique. Mais la catastrophe de 2077 a mis, durant plusieurs décennies, un frein brutal à cette philosophie de vie.
Subissant de plein fouet de [highlight]violents changements climatiques[/highlight], les hivers se faisant bien plus longs et rigoureux, Berlin a dû rivaliser d’ingéniosité pour se sortir des ténèbres. Isolée durant plusieurs années, la circulation à l’est comme à l’ouest devenue difficile, pour ne pas dire impossible, la ville allemande n’a pu compter que sur elle-même durant plusieurs décennies.
Et, au début des années 2100, elle a créé l’effet de surprise en se redévoilant au monde, ayant tout misé une nouvelle fois sur les [highlight]énergies vertes[/highlight] pour s’en tirer. Bien moins peuplée que les autres grandes villes que la NESU, le centre de la ville ayant été très préservé, les dirigeants se sont essentiellement concentrés sur une petite superficie, modernisant les rues autant que possible et laissant de grands espaces vides tout autour de la ville. Aujourd’hui, il y a de nombreuses [highlight]holoforêts[/highlight] qui forment une couronne tout autour du vieux Berlin et tout autant de tentatives de faire renaitre les vrais arbres avec plus ou moins de succès. Berlin a ensuite œuvré pour attirer les meilleurs [highlight]enseignants[/highlight], leur promettant un cadre de vie que le reste de l’Europe ne pouvait pas encore proposer, promouvant la volonté de former les esprits de demain pour ne pas reproduire les mêmes erreurs.
[floatRight][/floatRight]Les facultés de médecine ont notamment pris un essor phénoménal et, aujourd’hui, les [highlight]meilleurs chirurgiens[/highlight] de la planète viennent des universités Berlinoise, tout comme de nombreux chercheurs. C’est ici que les meilleures prothèses, les plus avant-gardistes, ont été créés et développées. Evidemment, les corporations pharmaceutiques ont vite senti la manne et se sont installées très tôt, finançant études et recherches. C’est comme ça qu’ont été bâties les plus grandes usines de [highlight]fabrications de stims[/highlight] d’Europe, Berlin devenant le principal fournisseur des forces armées et des forces de l'ordre.
S’ils ont été enthousiasmés par le retour en force des consoles, les berlinois commencent tout juste à s’équiper et mettent avant tout en avant leur expertise en matière de [highlight]prothèses classiques[/highlight] dont ils sont particulièrement fiers.
Et quand Paris est resté le phare dans la nuit, quand Cloud City est devenu le coeur de l'Europe, Berlin pourrait se comparer à ses poumons. Aujourd’hui, elle est de nouveau le carrefour entre l’est et l’ouest et, surtout, la seule ville à avoir gardé des contacts réguliers avec la Russie. Contacts essentiellement commerciaux mais qui permettent de savoir ce qui s’y passe. Plus ou moins. [/sousSection][/section]
Depuis le Rift et l’expansion de la NESU, Cloud City, Paris et Berlin sont devenus les trois [highlight]villes phares de l’Europe de l’Ouest[/highlight]. Si Cloud City se taille la part du lion avec une population trois fois plus importante, les deux autres ne sont pour autant pas en reste. A la pointe des [highlight]nouvelles technologies[/highlight], fortement influencées par la [highlight]présence des corporations[/highlight], les anciennes capitales européennes multiplient les liens commerciaux entre elles. La circulation est ininterrompue ou presque, l’avion étant le transport de prédilection. Pour autant, quitter l’une de ces villes, pour les habitants « lambda » reste un véritable luxe que peu de personnes peuvent se permettre.
[sousSection option="From Paris..."][float][/float]Malgré le Rift, Paris, longtemps connue comme la [highlight]ville-lumière[/highlight], n’a pas changé de nom. Elle a même gardé ce surnom qui lui colle à la peau, véritable phare dans la nuit pour une bonne partie de l’Europe post-Rift.
Principal point de repli des populations qui ont fuit le sud de l’Europe, la ville est devenue encore plus [highlight]cosmopolite[/highlight] qu’elle ne l’était au début du 20ème siècle. Mais cet accroissement de la population et ce melting-pot imposé a eu de lourdes conséquences pour la ville.
C’est ainsi que, alors que la NESU mettait en oeuvre le protocole White Wall, la ville de Paris a connu, dès les années 2080, de nombreuses émeutes qui se sont rapidement transformées en une véritable guerre civile. Le conflit a été particulièrement destructeur et a duré près de 20 ans, détruisant une grande partie des bâtiments historiques de la ville et modifiant grandement tout le paysage du nord du pays. C’est Bastien Delicourt, leader du mouvement anti-C français, qui a su mettre fin au conflit, alors qu’il prenait le poste de maire début 2100.
Paris, et plus largement le reste de l'état fédéré, ont alors connu plusieurs décennies gouvernées par un profond rejet des technologies trop invasives. Pour autant, les français n’ont pas manqué d’imagination, développant nombre de gadgets et de produits hyper avancés, le pays devenant l’avant-garde des [highlight]tablettes et smartphones dernier cri [/highlight]et gardant le lead dans le domaine, même aujourd’hui. C’est ainsi qu’Eurotech a développé de nombreuses usines dans la banlieue sud de Paris, encore particulièrement actives de nos jours. On dit même que la boutique parisienne d’Eurotech est le lieu de shopping favori de la famille royale anglaise.
[floatRight][/floatRight]Eurotech n’a pas été la seule corporation à y trouver son compte. Malgré le développement de la NESU et la fusion avec Militech, [highlight]Matratech[/highlight] a gardé un lien particulier avec l'état fédéré, de par ses propres origines françaises via Matraforce. C’est ainsi que, en plus des technologies dernier cri, Paris est devenue, depuis le début des années 2160, une véritable « vitrine » de la corporation et que le pays entier est particulièrement bien équipé en matière d’armurerie en tout genre.
Aujourd’hui, la ville de Paris est encore profondément marquée par les ravages de la [highlight]guerre civile[/highlight] et en porte les stigmates. La Tour Eiffel a été amputée de son 2ème et de son 3ème étage et un hologramme les remplace en attendant la fin de sa reconstruction. Le champ de mars n’était déjà plus qu’un souvenir en 2077 et l’arc de triomphe, en ruines, a fini par être rasé pour laisser place à un mémorial en hommage aux nombreux netrunners qui se sont sacrifiés en 2077. Malgré des décennies d’une pollution extrême, grâce à astucieux système de barrages et de drainage, la [highlight]Seine[/highlight] a été renflouée et purifiée, la rendant presque potable.
Toute la ville est, grâce à la politique du maire actuel de Paris, Anna Benachour, en reconstruction depuis une dizaine d’années. La ville mise sur un [highlight]retour aux sources[/highlight] et se reconstruit « à l’ancienne », avec un appui financier conséquent de Matratech. Ca prend du temps et le budget est pharamineux, mais le projet attire des populations particulièrement aisées.
[/sousSection]
[sousSection option="To Berlin"][float][/float]Jusqu’aux ravages du Rift, Berlin était devenu la ville référence dans le monde entier en matière d’[highlight]écologie[/highlight]. Energie verte, recyclage, elle misait tout sur le développement durable et luttait efficacement contre le réchauffement climatique. Mais la catastrophe de 2077 a mis, durant plusieurs décennies, un frein brutal à cette philosophie de vie.
Subissant de plein fouet de [highlight]violents changements climatiques[/highlight], les hivers se faisant bien plus longs et rigoureux, Berlin a dû rivaliser d’ingéniosité pour se sortir des ténèbres. Isolée durant plusieurs années, la circulation à l’est comme à l’ouest devenue difficile, pour ne pas dire impossible, la ville allemande n’a pu compter que sur elle-même durant plusieurs décennies.
Et, au début des années 2100, elle a créé l’effet de surprise en se redévoilant au monde, ayant tout misé une nouvelle fois sur les [highlight]énergies vertes[/highlight] pour s’en tirer. Bien moins peuplée que les autres grandes villes que la NESU, le centre de la ville ayant été très préservé, les dirigeants se sont essentiellement concentrés sur une petite superficie, modernisant les rues autant que possible et laissant de grands espaces vides tout autour de la ville. Aujourd’hui, il y a de nombreuses [highlight]holoforêts[/highlight] qui forment une couronne tout autour du vieux Berlin et tout autant de tentatives de faire renaitre les vrais arbres avec plus ou moins de succès. Berlin a ensuite œuvré pour attirer les meilleurs [highlight]enseignants[/highlight], leur promettant un cadre de vie que le reste de l’Europe ne pouvait pas encore proposer, promouvant la volonté de former les esprits de demain pour ne pas reproduire les mêmes erreurs.
[floatRight][/floatRight]Les facultés de médecine ont notamment pris un essor phénoménal et, aujourd’hui, les [highlight]meilleurs chirurgiens[/highlight] de la planète viennent des universités Berlinoise, tout comme de nombreux chercheurs. C’est ici que les meilleures prothèses, les plus avant-gardistes, ont été créés et développées. Evidemment, les corporations pharmaceutiques ont vite senti la manne et se sont installées très tôt, finançant études et recherches. C’est comme ça qu’ont été bâties les plus grandes usines de [highlight]fabrications de stims[/highlight] d’Europe, Berlin devenant le principal fournisseur des forces armées et des forces de l'ordre.
S’ils ont été enthousiasmés par le retour en force des consoles, les berlinois commencent tout juste à s’équiper et mettent avant tout en avant leur expertise en matière de [highlight]prothèses classiques[/highlight] dont ils sont particulièrement fiers.
Et quand Paris est resté le phare dans la nuit, quand Cloud City est devenu le coeur de l'Europe, Berlin pourrait se comparer à ses poumons. Aujourd’hui, elle est de nouveau le carrefour entre l’est et l’ouest et, surtout, la seule ville à avoir gardé des contacts réguliers avec la Russie. Contacts essentiellement commerciaux mais qui permettent de savoir ce qui s’y passe. Plus ou moins. [/sousSection][/section]